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CR séjour à Nant dans l’Aveyron du 11 au 18 septembre 2024

Le séjour dépaysant dans l’Aveyron proposé par Jean-Louis a remporté un franc succès en
réunissant 30 participants (cyclistes et marcheurs à pied), tous hébergés au camping de
Nant.
Nant se trouve dans le sud-ouest du Massif central, dans les moyennes vallées de la
Dourbie (affluent du Tarn) et du Durzon (affluent de la Dourbie).
Les paysages vallonnés ou encaissés, parfois insolites avec leurs rochers ruiniformes nous
en ont mis plein la vue et le vent du nord qui nous a accompagnés tout au long des randos a
garanti à tous un vrai changement d’air vivifiant !



J

eudi 12 septembre : canyon de la Dourbie – 66km pour 1160m de dénivelé

Nous partons en direction de Cantobre joli village perché sur un éperon rocheux au confluent
de la Dourbie et du Trévézel


Au départ, les gorges de la Dourbie sont verdoyantes et parsemées de nombreux rochers
ruiniformes qui leur donnent un caractère insolite et bien particulier, puis elles se resserrent
par endroits et offrent des falaises vertigineuses entre le Causse noir et le Causse du Larzac.



Nous essayons souvent de bien distinguer les villages de caractère perchés à flanc de
falaise ou bâtis sur des promontoires rocheux. Construits en pierre sèche, ils se confondent
souvent avec la roche



A la Roque- Sainte- Marguerite, nous attaquons la montée sur le Causse noir et passons au-
dessus du village de Montméjean.



Le vent souffle et abaisse la température, nous trouvons un pré pentu et abrité pour pique-
niquer en pensant aux boissons chaudes que personne n’a prévu d’apporter...



et le seul bistrot en vue à la Roque- Sainte- Marguerite est fermé !



Nous remontons ensuite sur le Causse du Larzac et longeons le terrain militaire avant
d’aborder la magnifique descente sur Nant.


Vendredi 13 septembre : Lanvejols 68km pour 1050m de dénivelé


Nous reprenons les gorges de la Dourbie jusqu’à la Roque-Sainte-Marguerite, ainsi que la
montée sur le Causse noir mais cette fois- ci nous partons à l’est en direction de Lanuejols
avec un arrêt à la jolie petite église romane des Cuns.



Cette partie du Causse noir est plus cultivée et agricole avec de nombreux champs de
céréales, de la verdure, des troupeaux de moutons…


Le vent du nord souffle en rafales sur le plateau et il fait très frais !
Quelle chance ! nous voici devant « la « Bonne Adresse » : c’est à la terrasse abritée et
ensoleillée de ce petit café accueillant que nous nous réchauffons tout en reprenant des
forces.



Après la très jolie descente sur Trêves, les 2 groupes se séparent. Certains amorcent la
dernière montée de 5km pour un dénivelé de 300m du col de la Pierre Plantée (828m).
Elle sera suivie de la descente sur Saint- Jean- du- Bruel et son vieux pont en dos d’âne du
XIII ème
qui franchit la Dourbie.


Samedi 14 septembre : Roquefort-sur-Soulzon 86km pour 1250 m de dénivelé


Nous traversons le plateau des Grands Causses en direction de la Cavalerie



…et faisons également une pause photo à Sainte-Eulalie de Cernon autre commanderie des
Templiers.

Nous longeons ensuite la vallée du Cernon, moins grandiose que celle de la Dourbie mais
suivre cette petite route tranquille parmi la verdure est très apaisant.
Nous pique-niquons à l’entrée de Roquefort et dans l’ancienne ferme rénovée qui tient lieu
de café nous discutons avec le cafetier de l’industrialisation du Roquefort racheté par
Lactalis, des troupeaux de moutons qui sortent de moins en moins souvent ; seul le
producteur du « Vieux Berger » est resté indépendant tout en fabriquant artisanalement son
roquefort.
Le retour se fait par Viala- du- Pas- de-Jaux où nous posons près d’une grande lavogne.



Nous traversons ensuite en poussant nos vélos un joli village des Grands Causses :
l’Hospitalet du Larzac qui organise aujourd’hui sa brocante puis regagnons Nant par des
routes tranquilles à travers des petits bois épars.

Dimanche 15 septembre : le mont Aigoual (1567m) 91 km pour 1396m de dénivelé
Après le passage à Cantobre puis à Trèves, nous nous engageons dans les gorges du
Trevezel entre le massif de l’Aigoual et la vallée de la Dourbie. La vallée du Trévezel se
rétrécit et ne dépasse pas 30m de large au Pas de l’Ase (de l’Âne en patois), la partie la plus
étroite. La route traverse des forêts de hêtres et de pins, elle est en excellent état et du
belvédère de Sereyrède, nous avons une vue plongeante et magnifique sur la vallée de
l’Hérault.

Au sommet du col de Sereyrède à 1300m d’altitude se trouve la ligne du partage des eaux
entre Méditerranée et Atlantique.


Pour la montée finale, nous prenons ensuite à gauche une belle route qui relie ce col au
sommet du Mont Aigoual (1567m) en passant par le col de Prat-Peyrot. (1380m)
Au sommet de l’Aigoual nous attend l’Observatoire de Météo France ainsi qu’un sublime
panorama de 360° ! Quelle chance aujourd’hui, le vent souffle au sommet (n’est- ce pas
Dominique !)

…mais le mont Aigoual n’a pas la tête dans les nuages, le ciel est bleu et la vue bien
dégagée :
Nous avons la chance de voir : le Mont Blanc d’un côté, de l’autre la Méditerranée, le pic
Saint-Loup, le mont Ventoux, le Canigou ! » …Merci à Jean qui nous a bien conseillés pour
choisir le jour de cette rando inoubliable !
Au retour nous passons à l’Espérou, village à 1230m d’altitude dans la partie supérieure des
gorges de la Dourbie. La petite route est déserte et sauvage jusqu’à Saint-Jean-du-Bruel ;
Puis jusqu’à Nant, la vallée de la Dourbie redevient large et riante !

Lundi 16 septembre ; Cirque de Navacelles- 82 km pour 1268 m de dénivelé.


C’est la randonnée la plus dépaysante dans ce paysage entre les Causses du Larzac, de
Campestre et de Blandas avec de grandes étendues aux horizons arides, dans une
ambiance un peu hostile aux airs de far-west.
Après avoir franchi le col de la Barrière, nous bifurquons vers le sud à travers le causse de
Campestre pour atteindre le cirque de Vissec qui est un lieu très aride dans un endroit perdu.
Le village est blotti tout au fond du canyon aux parois dénudées qui donne un caractère
sauvage et insolite à ce lieu.
Le causse du Blandas est un plateau rude et sauvage à la végétation composée
essentiellement de buis et chênes. Depuis le belvédère, nous avons une vue exceptionnelle
sur le cirque de Navacelles avec en contrebas les gorges de la Vis et le petit hameau situé
sur un promontoire.

La Vis a creusé les parois calcaires du Causse du Blandas puis s’est retirée il y a 6000ans
en laissant apparaître un canyon de 300m de profondeur sur 2km de diamètre avec au fond
le méandre asséché mais encore bien vert !


Et quoi de plus réconfortant après ces belles découvertes qu’un bon aligot aveyronnais !
A base de pommes de terre, de crème et tome fraîche de l’Aubrac avec l’ajout d’une
saucisse aveyronnaise, c’est un repas délicieux et nourrissant qui comme dit Jean-Louis, a
régalé tous les cyclos au moins autant que les beaux paysages !